«L’imagination de Delacroix ! Celle-là n’a jamais craint d’escalader les hauteurs difficiles de la religion ; le ciel lui appartient, comme l’enfer, comme la guerre, comme l’Olympe, comme la volupté.
Voilà bien le type du peintre-poète ! Il est bien un des rares élus, et l’étendue de son esprit comprend la religion dans son domaine. Son imagination, ardente comme les chapelles ardentes, brille de toutes les flammes et de toutes les pourpres.
Tout ce qu’il y a de douleur dans la passion le passionne ; tout ce qu’il y a de splendeur dans l’Église l’illumine. Il verse tour à tour sur ses toiles inspirées le sang, la lumière et les ténèbres.»
Baudelaire - Critiques - Salon de 1859
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Autoportrait au gilet vert | Jeune orpheline au cimetière |
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Le massacre de Scio | Cavaliers marocains au bord du fleuve Sebou |
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Comédiens ou bouffons arabes
Musée de Tours |
Lorsqu'il décède le 13 Août 1863, Baudelaire est anéanti par la perte de cet ami pour qui il avait une profonde admiration.
Un an après la mort de Delacroix, Henri Fantin-Latour peint un portrait de groupe pour lui rendre l'hommage qu'il n'avait pas reçu de son vivant.
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Hommage à Delacroix - 1864
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Dans le cadre : Eugène Delacroix Ceux que je connais : en bas à droite Charles Baudelaire, en blanc le peintre Henri Fantin-Latour, à sa droite, debout, James Whistler Ce tableau a été réalisé à partir de photographies prises une dizaine d’années auparavant. |