Sur la route de Saint - Jacques - de -Compostelle un ermite, des invasions , un village niché à flanc de collines, une abbaye, un pèlerinage, un village... Ces quelques mots résument Conques.
Vue du cloître de Conques
Les scènes de Jugement dernier : le CHRIST JUGE - L’ENFER - LA RESURRECTION DES MORTS
Plus d’une centaine d’acteurs jouent depuis près de neuf cents ans la scène du jugement dernier sous les yeux de qui s'apprête à franchir le seuil de l’ abbatiale
Ce bas relief a été conçu et réalisé au début du XIIe siècle sous Boniface (1107-1125) Il se déploie en un demi-cercle protégé par un gable au-dessus des portes occidentales de l’église.
Au centre de la composition , la figure hiératique de Christ s’impose, plus grande que toute autre. Au dessus de lui, au registre supérieur , se dresse la croix entourée d’anges. Au pieds du Christ , les âmes sont pesées pat l’archange Michel aux prises avec un démon. De cette pesée résulte la division du tympan en deux parties antithétiques : les élus sont à la droite du Christ, les damnés à sa gauche. L’organisation en trois horizontaux simplifie la lecture de ce relief marqué par la profusion des personnages.
Le jugement dernier de Conques se caractérise par l'opposition entre le bien et le mal, orchestrée par le Christ. L’alternative est simple et pédagogique : le paradis ou l’enfer.
« Qui entre en enfer passe par la gueule du Léviathan après avoir été molesté par un démon concupiscent et hirsute armé d'une massue»