Avec Duccio et Simone Martini, les Madones prennent part au drame : elles le contemple, d’ailleurs autant qu’elles le jouent. Leur grave douceur les éloignent de leur propre destin.
Leur émotion n’est pas cachée ; mais elle semble presque immobile sur leur trône d’une dignité souveraine.
Madone Rucellai
Duccio di Buoninsegna
Elles la portent comme la couronne assises sous un dais royal, ou droites devant le sceptre sublime de la Croix .
Histoires du Nouveau Testament
Simone Martini (vers 1284-1344)
Elles offrent leur douleur aux yeux du monde, sans voir un seul de tous les vivants qui les voient.
Le Portement de croix
Simone Martini (vers 1284-1344)
On ne peut pas se tromper sur leur caractère : elles n’ont rien d'inerte ; leur splendeur est bien d’être rituelle ou passive.
La Maestà
Duccio di Buoninsegna (vers 1260-1318/1319)
Tout montre leur grandeur et leur qualité ; mais elles sont dans la solitude d’une autre nature trop haute et d’un sentiment trop profond pour que la foule puisse y entrer :elle en est seulement émue et frappée comme à l’autel de la présence divine.
Histoires du Nouveau Testament
Simone Martini (vers 1284-1344)
Duccio -Vierge à l'Enfant des Franciscains
Claudine /canelle 02/12/2016 09:27
ladilettantelle 02/12/2016 11:20
JACQUELINE 01/12/2016 22:22
Ladilettentelle 02/12/2016 08:21